© Photo : The Tamarind Tree

Il est normal que des rivalités existent au sein des fratries. Chaque enfant, dans sa construction, est exclusif et égocentré : il a besoin de se sentir unique. L’arrivée d’un petit frère ou d’une petite soeur est donc toujours perturbant car il génère l’angoisse de perdre une partie de l’amour de ses parents.

Soyons honnête et mettons-nous à la place de nos enfants : être plusieurs n’a pas que des bons côtés. Il faut apprendre à partager (ses jouets, son espace, le temps disponible de nos parents). Il faut observer (et l’on attend de nous que ce soit avec le sourire) un nouvel individu chambouler l’équilibre familial, accaparer l’attention de nos parents, nous reléguer au second plan sous prétexte que nous sommes grands et pouvons attendre et sommes plus autonomes.

Si, côté parents, nous sommes certains d’aimer toujours autant notre aîné, nous lui envoyons néanmoins des signes qui lui laissent présager que rien ne sera jamais plus comme avant. (Et, dans les faits, rien ne sera jamais plus comme avant, pour lui comme pour nous … ). Il n’est donc pas étonnant que notre petit grand soit déstabilisé.

Et si nous gardions en tête ces quelques éléments ?

  1. Notre enfant n’a pas choisi d’avoir un frère ou une soeur. Nous le lui avons imposé. Il n’est donc pas obligé de l’aimer. Si votre conjoint vous annonçait, au hasard d’une conversation, que c’était tellement bien avec vous qu’un(e) 2ème femme / mari allait venir s’installer chez vous, comment réagiriez-vous ? Et si, en plus, il clamait haut et fort que ça allait être génial pour vous, que vous alliez, c’est sûr, beaucoup vous aimer, avoir désormais quelqu’un de plus sur qui compter, etc. N’en ferait-il pas un peu trop ? En tous cas, assurément plus que ce que vous seriez capable d’entendre sur l’instant …
  2. Si notre amour pour les plus grands ne change pas, le temps que nous leur consacrons, lui, est divisé par 2, par 3, … Et de quoi les enfants ont-ils plus besoin que le temps de qualité qu’on leur donne ? Avec un nouveau venu, nous sommes moins disponibles pour satisfaire leurs besoins, pour accompagner leurs émotions, tout bêtement parce que nous avons moins de temps pour cela. Comment apaiser un grand qui se roule par terre de colère quand on a un tout petit qui a faim ? Comment consoler un petit qui fait ses dents quand on est à un rdv médical pour le grand ? Comment respecter le temps de sommeil nécessaire au petit quand on doit aller chercher le grand à l’école ? …
  3. Nous sommes infiniment plus fatigués avec plusieurs enfants, (a fortiori, après l’arrivée d’un nouveau-né,) ce qui nous rend, incontestablement, moins patients, et beaucoup plus sujets à nous énerver.

Quel joli cocktail que nous leur réservons là :

Nouveau venu perçu par l’enfant comme « perturbateur » + moins de temps à lui consacrer + plus de fatigue + patience parentale amoindrie

=

ambiance familiale idéale ! 🙂

 

Il n’est donc pas étonnant que nos grands soient, pour le moins, chamboulés et angoissés.

En tant que maman, c’est un sujet pour lequel je m’interrogeais beaucoup avant même la naissance de mon 2ème enfant. Je me demandais souvent comment apaiser suffisamment mon « grand » (de 22 mois) pour qu’il ne se sente pas menacé par le petit et comment pouvoir pleinement répondre aux besoins du tout petit avec un grand (encore petit) à accompagner …

Apaiser les rivalités au sein de la fratrie
© Photo : The Tamarind Tree

Alors comment faire ?

Évidemment, une fois mon cadet à la maison, tout n’a pas été simple, loin de là. Comme je l’avais anticipé, mon grand a été extrêmement angoissé et donc jaloux. Vous retrouverez ici et comment nous avons tous vécu ce chamboulement et je peux vous dire que je me souviens de premiers mois assez chaotiques où nous avons tous eu du mal à trouver nos places. Je me remémore quelques scènes marquantes : Mon aîné d’à peine 2 ans en larmes constatant qu’il avait désormais une maman allaitante beaucoup moins disponible et qui verbalisait « c’est dur de partager ! « , « c’est long d’attendre … », de moments d’agressivité envers son petit frère qui lui volait ses parents, de moments où je faisais ressentir mon exaspération envers mon grand (alors que ma colère aurait dû être tournée vers la situation ou vers moi), etc.

Heureusement, comme à chaque fois que je rencontre une situation compliquée, je garde en tête que tout finit par passer, que les choses se tasseront d’elles-mêmes avec le temps, et j’essaie de rester positive. J’ai continué à me dire qu’ils seraient proches avec le temps et j’ai insisté, à chaque fois, sur ce qu’il y avait de positif pour l’un à avoir un frère comme l’autre.

Et le temps a passé. Et ils ont commencé à jouer ensemble, et ils ont partagé des moments uniques, et ils ont de plus en plus ri ensemble, et les disputes se sont éloignées, et je me suis émerveillée devant leur complicité grandissante, et aujourd’hui, à 3 ans et demi et 5 ans et demi, ils en sont au stade où il se défendent, où ils sont rassurés par la simple présence de l’autre et où ils complotent pour faire des bêtises. Bien sûr, les bagarres et disputent ont régulièrement lieu quand-même, et le besoin d’égalité se fait encore beaucoup sentir de la part de notre grand, mais aujourd’hui mes deux enfants réclament aussi l’équité pour l’autre.

 

Avec le recul, voici une liste de petites choses pour lesquelles j’ai constaté qu’elles apaisaient mes enfants. J’essaie donc de les garder en tête et de les mettre en pratique :

1 – Les laisser gérer seuls leurs conflits :

J’ai remarqué qu’intervenir pour séparer mes enfants lorsqu’ils se disputent a généralement l’effet contraire de celui recherché. Au lieu de les apaiser, ça me met en position de devoir prendre parti, et ça les incite à se disputer de plus belle la fois suivante juste pour voir comment Maman les départagera.

Maintenant qu’ils ont un peu grandi, quand un conflit surgit, je n’interviens plus. Je les laisse se disputer et essayer de trouver une solution par eux-mêmes (ce qui, en plus, les pousse à communiquer pour chercher une issue qui leur conviendra à tous les deux et contribue à développer leur empathie). Évidemment, si les cris n’arrêtent pas ou que je sens que la situation dégénère, je les aide à trouver une solution (en leur soumettant des compromis possibles par exemple).

 

2 – Ne pas prendre parti :

De même, j’essaie de ne plus prendre parti. J’ai constaté que cela n’adoucissait généralement pas les choses car chacun s’estimait de bonne foi et lésé si je me rangeait du côté de l’autre. Si l’un d’eux m’interpelle en me disant que l’autre s’est mal comporté, il y a généralement une raison derrière cela. La scène classique : « Machin m’a tapé », « Oui, mais Truc avait cassé toute ma construction alors que je lui avais dit d’arrêter », « C’est pas vrai, il ment », « Non, c’est lui qui ment. » Euh … loin de moi l’idée d’abandonner, mais j’ai constaté qu’essayer de savoir qui dit potentiellement la vérité est, d’une part, subjectif, et d’autre part peu constructif (si en plus, je me trompais lors de mon arbitrage, les conséquences seraient pires pour leur relation et la nôtre que la petite dispute de départ). En général, dans ce genre de cas, je me contente de les séparer et de faire un rappel des règles de base : « La violence est interdite quelles qu’en soient les raisons », « On respecte le travail des autres. » en attendant le moment où elles seront intégrées. Et je termine en essayant de faire comprendre à chacun ce que l’autre a pu ressentir …

 

3 – Ne pas les forcer à prêter …

Ça, c’est assez récent. Jusqu’à il y a peu de temps, j’estimais que les jeux / livres qui se trouvaient à la maison étaient en libre service pour tous si personne n’était en train de s’en servir. Je considérais que prêter était une jolie valeur car elle prenait en compte les envies des autres. Et puis, je me suis rendue compte, après avoir regardé une vidéo très instructive faite par Élodie (du site Ailes & Graines) qu’en fait, chacun avait le droit de vouloir conserver des choses à lui et que cette envie était aussi légitime que notre volonté de parent à souhaiter que nos enfants partagent leurs jouets.

Désormais à la maison, en dehors des jeux communs, chacun est libre de partager (ou non) ses jouets propres avec les autres. Et si un enfant n’en a pas envie, sur l’instant, libre à lui. Dans les faits, les choses se passent de manière assez fluide. Comme nos garçons sont d’âges rapprochés, ils aiment jouer avec les mêmes choses et, très souvent, veulent jouer ensemble. Si tel n’est pas le cas, le propriétaire du jeu aura le dernier mot.

 

4 – Ne pas stigmatiser ni enfermer les enfants dans des rôles :

Il me semble que la construction de l’enfant aux travers des étiquettes collées par la famille est très néfaste, non seulement en terme de perception et donc d’estime de soi mais également dans la vision que les enfants ont des autres membres de la fratrie. (J’avais d’ailleurs écrit un article sur les étiquettes, le lien est ici si vous souhaitez le (re)lire 😉 ). Pour cela, je fais tout mon possible pour ne pas enfermer mes enfants dans des rôles stigmatisants (en considérant par exemple qu’un enfant serait le plus sensible, qu’un autre serait le plus brutal, le plus calme ou le plus agressif). J’ai conscience qu’à un moment donné, un GESTE a été brutal, un MOT a été méchant ou déplacé, une ACTION a été agressive, une PHRASE a fait de la peine. Et que ces gestes, mots, actions, phrases ne définissent en rien la PERSONNE qu’est mon enfant. Elles ne sont que la manifestation d’une émotion qui s’est exprimée de manière maladroite.

De ce fait, je ne juge pas mes enfants comme COLLANTS au comportement qu’ils auraient eu à une période de leur vie et je n’emploie pas de mots comme « TU ES méchant », « TON FRÈRE EST agressif », « TU ES impoli », etc. mais je reconnais leurs émotions et souligne que leur COMPORTEMENT a fait de la peine et n’était pas approprié.

Et depuis que je n’interviens plus dans les conflits des enfants et que je m’évite la position ingrate de prendre parti, les occasions de coller des étiquettes aux enfants sont également moins fréquentes.

 

5 – Éviter les comparaisons :

Dans la même lignée, j’évite de comparer mes enfants. Entendre que son frère est le créatif de la famille ou que sa soeur est la plus sociable ne fait qu’attiser les rivalités au sein de la fratrie. Chacun a ses spécificités, certes, mais elles ne sont pas figées dans le marbre et continueront d’évoluer toute la vie de nos enfants pour autant qu’on les laisse s’exprimer, qu’on ne les réprime pas et qu’on ne les surinvestisse pas. S’il est considéré comme acquis dans la famille que tel enfant est le créatif et telle autre la sociable, il semble alors inutile de se lancer soi-même dans quelque chose de créatif ou d’aller vers les autres, puisque de toutes façons, les cartes ont déjà été distribuées par les parents. Ça peut être très démotivant pour un enfant de tenter quelque chose dans le domaine où son frère ou sa soeur est censé être le meilleur. Et pour l’enfant « positivement » étiqueté, l’obligation morale implicite d’être à la hauteur de l’attente induite par l’étiquette du parent est très lourde à porter.

 

6 – S’octroyer du temps seul avec chaque enfant :

Quel bonheur pour un enfant que de se sentir unique de temps en temps ! Mes enfants raffolent du temps pendant lequel ils sont seuls avec moi ou avec Damien, où ils sont au centre de notre attention, où nous sommes pleinement là pour eux et rien que pour eux, sans petit ou grand frère.

Car si nous aimons l’esprit tribu et faire des choses tous ensemble, il est bon pour tout le monde de se retrouver individuellement de temps en temps. On y découvre ou redécouvre de nouveaux aspects de notre enfant, et la situation se prête davantage aux grandes discussions et aux confidences.

Malheureusement, chez nous, j’ai l’impression que nous ne sommes pas hyper bons dans ce domaine. Par manque de temps ou parce que nous y pensons trop peu souvent, ces moments-là sont bien trop rares. Et pourtant, pas besoin de passer une journée entière seul(e) avec un enfant : une heure, une activité, un jeu, une sortie, une discussion du soir suffisent à remplir nos réservoirs et surtout les leurs. Un moment de qualité n’a pas besoin de durer, il suffit de le vivre et d’être pleinement là, sans distraction et d’apprécier avec eux l’instant présent. À la maison, nous avons encore du travail à faire pour développer ce genre de moments uniques. Au quotidien, c’est surtout pendant les câlins et discussions du soir que nous prenons ce petit temps d’exclusivité. J’espère que nous parviendrons à trouver de plus en plus d’occasions de développer des moments plus longs à deux.

 

7 – Valoriser les comportements positifs, les spécificités de chacun :

Ce qui est source d’angoisses dans le fait d’être plusieurs est de perdre (une partie de) l’amour de ses parents. La jalousie prend sa source dans cette inquiétude de rejet et d’abandon. J’essaie donc de montrer à mes enfants qu’ils sont des êtres uniques, que je les aime pour ce qu’ils sont, eux, spécifiquement, avec les qualités qui leur sont propres et indépendamment de leur relation avec les autres membres de la famille.

Pour cela, j’insiste sur les comportements positifs dont ils font preuve, je relève les petites attentions qu’ils portent aux autres et je fais un petit bilan avec eux, au moment du coucher, de toutes les petites actions concrètes de la journée dont ils peuvent être fiers.

Il me semble que cela contribue à les rassurer sur l’amour que nous leur portons, sur leur place au sein de la famille tout en développant leur estime d’eux-même.

 

8 – Multiplier les activités communes qui plaisent à tous :

Si je sens les moments d’exclusivité comme de réels besoin chez mes enfants, il me semble important pour créer un esprit de famille et favoriser les liens de mes enfants entre eux de les faire participer à des activités communes qui plaisent à tous. Partager de bons moments ensemble et se créer des souvenirs communs est un socle sur lequel, je l’espère, ils pourront s’appuyer toute leur vie.

 

9 – Favoriser l’entraide, la coopération entre enfants et leur assigner des tâches spécifiques :

Souvent, nous demandons beaucoup à nos aînés. Ce sont généralement vers eux que nous nous tournons lorsque nous avons besoin d’aide parce que nous estimons qu’ils seront plus à même de répondre efficacement à nos besoins. De ce fait, il est très fréquent que les aînés soient plus spontanément mis à contribution quand il s’agit de participer aux tâches ménagères de la famille ou de nous aider avec les plus petits.

Cette « responsabilité » plus ou moins induite du fait de leur position de « grands » peut être lourde à porter pour eux et elle peut leur faire ressentir un décalage entre les attenteS que nous avons envers eux versus ce que l’on demande aux autres membres de la fratrie. Cela peut générer des rancoeurs et faire considérer aux grands que les petits ont la meilleure place.

Or, il me semble important, au 21ème siècle, d’inculquer à nos enfants, très jeunes, quelque soit leur sexe, que nous avons tous un rôle à jouer pour « faire tourner la maison ». Nous leur expliquons que, si le plus gros revient légitimement aux parents, chaque enfant doit également, à la hauteur de ses capacités, participer au travail de la maison.

Un bébé d’un an est déjà capable de mettre ses habits dans le panier de linge sale, un enfant de 2 ans de débarrasser ses couverts à table, un enfant de 3 ans de faire son lit, etc. C’est la raison pour laquelle, nous ajoutons régulièrement des choses à faire à nos enfants pour qu’ils comprennent que chacun a son rôle à jouer. Cela les responsabilise, les autonomise et, comme chacun doit faire sa part, le plus grand n’a pas l’impression d’être le seul mis à contribution. Nous essayons aussi d’encourager l’entraide et la coopération pour qu’ils s’aident entre eux si l’un est fatigué, etc.

Cela fait au moins un an que j’aimerais également créer des plannings hebdomadaires (par manque de temps, je ne m’y suis pas encore attelée 🙁 ) dans lesquels chaque membre de la famille aurait la responsabilité d’une tâche spécifique, par roulements (mettre / débarrasser la table, plier le linge …)

 

10 – Développer l’empathie de nos enfants :

Plutôt que de souligner sur ce que l’autre a / fait / reçoit des parents, si nous insistions sur les émotions qu’il peut ressentir ? Regarde comme ta soeur est contente que tu l’aies aidé ! Je pense qu’elle a été triste que tu aies détruit son jeu. Il a eu l’air d’avoir peur quand tu as crié, qu’en penses-tu ? Je crois qu’elle a été fière que vous réussisiez à faire ça ensemble …

En mettant en avant les sentiments et émotions des autres membres de la famille, nous encourageons les attitudes empathiques de nos enfants. Et en comprenant peu à peu ce que leurs actions entraînent chez les autres, ils seront plus enclins à prendre en compte leurs frères et soeurs avant d’agir et à améliorer leur comportement. Évidemment, cela prend du temps. Avant l’âge de 6 ans, l’enfant est encore trop égocentré pour pouvoir réellement anticiper les conséquences de ses actes sur les autres. Mais il n’est pour autant jamais trop tôt pour les leur faire remarquer.

 

11 – Dé-cul-pa-bi-li-ser !

Plus facile à lire et écrire qu’à mettre en pratique au quotidien, non ?

Et pourtant, malgré tout, c’est une des clés. Et en regardant tous les bons côtés qu’il y a à avoir des frères et soeurs, on se rassure (comme on peut). La plupart des parents qui ont choisi d’avoir plusieurs enfants sont convaincus que grandir entouré de frère(s) et soeur(s) est une joie et une richesse pour nos enfants. Alors, pourquoi culpabilisons-nous sans cesse et essayons-nous constamment de les rassurer pour le simple fait d’avoir à être partagé ? A défaut d’avoir une réponse objective, essayons, autant que possible, de garder à l’esprit qu’un bon parent est celui qui fait de son mieux pour chacun de ses enfants, qui sait se remettre en question et demander des excuses quand il estime ne pas avoir été à la hauteur. Il n’existe pas de parent parfait et nous continuerons à faire des erreurs car le rôle de parent est, incontestablement, le plus difficile de notre vie. Mais peu importe, car ces erreurs nous font grandir et apprennent à nos enfants que personne n’est infaillible et qu’ils peuvent eux aussi se tromper, faire des erreurs et être pardonnés.

 

© Photo : The Tamarind Tree

J’espère que ce billet (que je n’ai décidément pas su faire concis) ne vous aura pas perdu en route, qu’il pourra contribuer à vous faire cheminer sur la question de la fratrie. De mon côté, après les réflexions qu’il a suscitées en moi et les heures passées à le rédiger, je serais ravie que vous partagiez, à votre tour, en commentaire, vos interrogations sur le sujet et vos conseils pour fluidifier les relations de vos enfants. Les pistes de chacun pouvant aider les autres, il serait intéressant que nous apportions tous notre pierre à l’édifice, non ?

 

Je vous embrasse.

Céline.