le-plus-grand-livre-du-monde

Face à l’engouement immodéré de Chaton pour ce livre, je ne peux m’empêcher de vous le présenter.
Peut-être vous rappellera-t’il quelque chose ? Il existe depuis bien longtemps …

 

En toute modestie, bien sûr, ce livre se revendique comme étant le plus grand du monde. 😉 Et il faut reconnaître que son format est atypique. Il est réellement immense et quasi impossible à tenir seul pour un jeune enfant. Mais cela participe à développer l’intérêt que les enfants lui portent. Et cette caractéristique n’est pas la seule bizarrerie singularité de ce livre de Richard Scarry. Il en annonce seulement la couleur.

Dans ce livre cartonné, chaque double page se situe dans un environnement différent : en ville, à la campagne, dans un port, etc. Et sur chacune, il y a mille et une choses, plus ou moins absurdes, à observer : une maison pomme, une voiture banane, des ouvriers qui travaillent sur un chantier et dont l’un d’eux fait une sieste, un cochon maladroit (qui, page après page, provoque des accidents), une voiture crayon, etc. Les enfants prennent beaucoup de plaisir à découvrir ou redécouvrir (car ici, ils le connaissent par coeur !) les petites scènettes qui se trouvent dedans, justement aussi, pour ces absurdités-là.

Et puisque, rien n’est figé dans ce livre (certaines illustrations semblent parfois sortir de nulle part !), je ne peux le ranger dans aucune case : j’aurais tendance à le considérer comme un « Cherche et trouve » car on y découvre plein de détails différents à chaque fois. (C’est d’ailleurs de cette manière qu’on l’aborde à la maison : chacun repère un élément de la double page qui attire son attention et demande aux autres de le retrouver). Mais on pourrait tout aussi bien le qualifier d’imagier car il y a tellement d’éléments abordés (les bateaux, les fruits, les engins de chantier, etc.) qu’il permet aussi de développer le vocabulaire.

Mais je pense que sa fonction première est, à travers la surprise qu’il suscite, de permettre l’amusement, l’interaction, le jeu. Et il remplit donc, à mon sens, une des fonctions principales d’un livre : l’envie d’y revenir, le plaisir de le redécouvrir et de partager, à travers lui. Il laisse grande ouverte la voie à la discussion et permet aux enfants de s’évader dans un univers absurde, burlesque et fantastique. J’aime l’évasion dans l’imaginaire qu’il procure, les rires des enfants face aux étourderies du cochon maladroit … C’est un des livres les plus amusants que nous ayons à la maison. L’auteur devait, incontestablement, avoir conservé son âme d’enfant !

 

Il a été offert à Chaton pour Noël, l’année dernière, et il ne cesse depuis de le fasciner depuis. C’est bien simple : si nous ne l’enlevions pas de temps en temps afin d’effectuer des rotations parmi les livres de la chambre, il ne choisirait, depuis un an, que celui-ci. C’est d’ailleurs, ce qu’il fait, inlassablement, à chaque fois que ce grand livre revient.

 

Si vous le connaissez, vos enfants sont-ils aussi captivés que les miens par ce livre ? Qu-est-ce qui leur le plus, à votre avis ?
Dîtes-moi tout ! 😉

 

À très vite.

Céline.

 

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