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Sur notre terrasse, planter des légumes et herbes aromatiques avait plus de sens que planter des fleurs.
Nous avons donc, très vite, planté herbes aromatiques puis légumes …

 

Comme j’avais déjà eu l’occasion de vous le dire ici et , nous sommes de grands gourmands à la maison. Chez nous, manger est sacré et nous avons choisi, autant que possible, de consommer des produits frais, bio et faits maison. Lorsque nous avons emménagé dans notre appartement doté d’un grand bac à terre (dédié à devenir un bac à fleurs), nous avons naturellement privilégié les aliments consommables aux jolies plantes. Comme nous n’avions pas spécialement la main verte, nous avons commencé par y planter des herbes aromatiques avant de nous lancer dans la culture de légumes. Et chaque année, au printemps, nous essayons d’ajouter quelques éléments nouveaux qui viennent s’ajouter aux légumes de l’année précédente.

 

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Nous sommes ainsi passés d’un bac contenant basilic, ciboulette, persil, coriandre, menthe, aneth, thym, romarin et tomates cerises à la plantation de tomates, tomates allongées, salades, courgettes, poireaux et fraises. Nous avons même tenté concombres et potiron (qui n’ont jamais poussé).

 

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Travailler la terre : un élément de développement personnel

Et le fait de jardiner, de faire pousser nos propres légumes me plaît beaucoup. Lorsque je m’occupe de mon potager, je coupe complètement du reste de ma journée. Cela me permet de me vider la tête, de laisser de côté mes préoccupations quotidiennes, mes soucis éventuels pour ne me consacrer qu’à ma tâche (désherbage, arrosage, etc.). Je ne suis qu’à ce que je fais, à l’instant t, et j’y trouve une grande satisfaction. Et cette déconnexion me permet d’aller vers une reconnexion. Observer, constater ce qui pousse (ou pas 😉 ), travailler de mes mains, sont des éléments concrets de ma journée que je trouve gratifiants, valorisants. Ce retour à la terre, dont la société actuelle (hyperconnectée et où tout va vite) tend à nous priver, m’apporte beaucoup sur le plan humain. Il permet de revenir à des choses simples, à des bonheurs tout simples, et d’avancer vers une certaine forme d’humilité. (Trouver du bonheur dans le jardinage, est-ce ça vieillir ? 😉 )

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L’intérêt de cultiver avec les enfants 

Je dois admettre que le rôle des enfants dans le jardinage est encore relativement limité à la maison. Comme ils sont encore petits, nous avons peu de temps à nous. Nous profitons donc généralement des moments où ils sont couchés pour travailler au jardin. Mais nous essayons de les impliquer à hauteur de ce que nous jugeons adapté à leur âge. Ils prennent plaisir à arroser avec nous, à « patouiller » la terre et à cueillir fruits et légumes. Ils peuvent alors faire des expériences (nous aussi, adultes, avons d’ailleurs fait les nôtres 🙂 , en laissant pousser des salades pour voir ce qu’elles allaient devenir – comme sur la photo ci-dessous) et se responsabiliser.

 

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Et rien de tel que de cultiver nos légumes pour développer l’éveil sensoriel de nos enfants, quel que soit leur âge. L’occasion est parfaite pour eux d’observer la nature et toutes ses couleurs, de toucher, manipuler, sentir, goûter. De vrais moments de découvertes et de plaisir pour petits et grands !

Je pense que le jardinage est aussi l’occasion d’aider nos enfants à apprendre la patience. Car entre le moment du semis et la récolte, il s’en passe du temps !

 

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Avec le temps, j’aimerais pouvoir les impliquer de plus en plus, quitte à leur créer un espace dont ils seraient entièrement responsables.

 

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Petit bilan à date :

Je considère notre potager comme un succès. Non pas tant pour ce que nous y récoltons (si nous avons cueilli un bol à un saladier par jour de tomates et tomates cerises cet été, nous n’avons eu qu’une vraie courgette en 2 ans) mais d’abord pour ce que ça nous apporte sur le plan humain. Et si un jour, nous devenions autosuffisants dans 1 ou 2 catégories de légumes, ça serait tout simplement génial !

Et vous, fans ou pas fans des potagers ? Avez-vous tenté l’expérience de la « culture » en famille ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bises,

Céline.

 

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