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Caroline, notre maman du 21ème siècle du jour est maman de deux enfants.
En plus de sa vision positive et écolo de la maternité,
Caroline se confie sur son 2ème accouchement qui a eu lieu chez elle,
en compagnie de son fils et de sa belle-mère.

 

Pour commencer, peux-tu nous dire qui tu es ?

Je m’appelle Caroline, je suis la maman d’un petit garçon de 7 ans et d’une petite fille qui va avoir 4 ans en février. J’ai rencontré le père de mes enfants il y 11 ans au sport. On faisait de l’escalade tous les deux. On a voyagé un petit peu à deux avant de nous lancer dans le projet de construire une famille.

J’étais pressée d’avoir des enfants, mais ça n’a pas été facile. Nous avons attendu 1 an avant chacun de nos enfants. Nous avons dû avoir recours à des aides de procréation : j’ai fait une hystérographie, une intervention qui permet de déboucher les trompes et favorise le fait de tomber enceinte. Ça a bien fonctionné puisque je suis tombée enceinte à chaque fois du 1er coup grâce à elle. Elle nous a permis d’avoir des enfants de façon naturelle.

 

À quoi ressemblait ta vie avant d’être maman ?

On avait beaucoup d’activités sportives. On sortait. On faisait de l’escalade.

J’aimais voyager. J’aime toujours voyager mais nous ne le faisons plus depuis que nous avons les enfants. Pour l’instant, ils n’aiment pas trop marcher et j’ai eu une mauvaise expérience lors d’un voyage que j’avais fait seule avec mes enfants quand ma fille avait 3 mois. J’étais allée voir des amis aux États-Unis, mon mari n’avait pas pu venir et mon fils avait déclaré la varicelle un jour avant le retour. Nous n’avions pas pu repartir. Il avait dû se faire soigner sur place, ce qui fait que nous étions restés là-bas une semaine supplémentaire.

Le retour avait été catastrophique. Les billets pris en charge par l’assurance comprenaient des escales (contrairement à ceux que j’avais choisis au départ). Le premier vol avait eu 5 heures de retard, nous avions donc raté le 2ème vol.

On s’en est sortis, on est rentrés vivants tous les 3 😉 mais le voyage avait été long et mon fils avait souffert du voyage. C’était juste la catastrophe en fait …

J’aimerais beaucoup voyager de nouveau avec eux, mais quand ils seront un peu plus grands.

 

Enfant, quel type d’éducation as-tu reçu ?

Je suis née dans une famille plutôt classique de deux enfants (j’ai une grande soeur) avec des parents assez stricts (il fallait bien travailler, bien manger) mais qui ont toujours été présents et aimants. Ma mère avait modulé son temps de travail pour être présente à la sortie des classes et nous emmener aux activités. On était heureuses, on n’a jamais manqué de rien.

 

Quelle maman es-tu ?

Enfant, ça criait un peu chez moi. J’essaie donc aujourd’hui d’avoir une éducation plus positive que celle que j’ai reçue. Je voulais aussi faire un peu différemment que mes parents en étant moins stricte : j’ai pas mal de blocages alimentaires car je devais finir mon assiette même si je n’aimais pas ce qu’il y avait dedans. Donc j’évite de forcer mes enfants.

Avant d’avoir mes enfants, je ne m’étais jamais vraiment posée de questions sur la maman que je serais, mais je voulais un environnement assez sain (des produits sains à leur donner, pas de jeux abrutissants), une grosse présence affective.

J’essaie de pratiquer l’éducation positive, mais ça n’est pas toujours facile. On les laisse expérimenter. J’essaie de me remettre en question quand j’ai foiré (haha), de me dire que j’aurais pu faire mieux. Je lis beaucoup pour rectifier le tir, m’améliorer. Et je présente mes excuses quand je dérape.

Mes 2 enfants ont un caractère bien trempé. Mon fils est assez calme mais n’a pas la langue dans sa poche. Avec ma fille, c’est plus compliqué car elle est très très très têtue. On dirait parfois qu’elle attend qu’on crie pour nous écouter. Même si ma fille est encore petite, on voit que ce qu’on inculque à nos enfants finit par « rentrer ». Et je ne pense pas que ça la desserve d’avoir une éducation un peu cool. Je préfère qu’elle s’affirme et que ça lui rende service plus tard.

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Que peux-tu nous dire sur le papa de tes enfants ?

Il s’occupe beaucoup des enfants et joue avec eux, surtout le week-end car la semaine il part avant moi et rentre après moi.

En tant que parents, on n’a pas la même vision des choses sur tout. Il ne connaît pas autant l’éducation positive ; il n’a pas lu d’article dessus. Il trouve que je ne suis pas assez stricte. On met chacun des limites, les miennes sont juste un peu plus larges que les siennes. Mais on se laisse notre espace. Chacun fait comme il le ressent. Je n’ai jamais dit à mon mari « Ne fais pas comme ça ». Quand on voit que certaines choses ne fonctionnent pas, on se dit « Tiens, pourquoi tu n’essaies pas de cette manière là ? ».

Parfois, il sait dire les choses mieux que moi. C’est une chose que j’admire chez lui.

Et on se soutient tous les deux. Quand il y en a un qui craque, c’est l’autre qui prend la relève. Je n’ai pas besoin de lui dire quand ça ne va pas. C’est ça qui est chouette. Je sais qu’il est là pour prendre les choses en mains quand il sent que je vais craquer.

 

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Qu’est-ce qui est le plus difficile dans ton rôle de maman ?

Quand je crie sur mes enfants et que je ne réussis pas à trouver le moyen de faire sans (les dérapages sont encore trop fréquents à mon goût:-( ). Je n’ai pas cette force de rester vraiment zen en toutes situations. Il y a des jours où on dérape, on crie, et on le regrette alors j’essaie de m’améliorer un peu plus chaque jour.

 

Et le plus magique ?

L’amour qu’ils nous donnent. Les câlins et les petits mots de ma fille sont tellement adorables (« ma maman chérie d’amour que j’aime très fort », « j’ai envie de rester toujours avec toi »). Ce n’est pas quelque chose qu’on lui a demandé de dire, ça vient d’elle, c’est trop mignon.

Et l’amour qu’ils se donnent entre eux. J’adore les découvrir jouant ensemble à un moment où on ne s’y attendait pas, comme quand ils se disputaient 2 minutes avant par exemple.

 

Qu’aimerais-tu transmettre à tes enfants ?

Le respect d’autrui et de la planète. Je suis assez stricte sur la consommation de l’eau. On éteint l’eau pendant qu’on se lave les mains. On récupère l’eau froide de la douche avant qu’il y ait de l’eau chaude. On coupe l’eau de la douche quand on se savonne.

On trie bien ses déchêts, on a un compost. On essaie le plus possible de prendre les vélos ou de se déplacer à pieds. On essaie de ne pas gâcher. L’autre jour, mon fils a renversé de la sauce en se servant lui-même et quand sa soeur lui a dit que ce n’était pas grave, il a répondu « oui, mais il ne faut pas gâcher, il faut faire attention ».

À la maison, on essaie de manger sainement, pas de produits industrialisés. On aime bien le chocolat, on en achète moins mais du bon chocolat. J’essaie d’expliquer à mon fils la différence entre le chocolat artisanal et le chocolat industrialisé.
On ne mange pas trop de bonbons. On boit de l’eau et pas de sodas. On n’achète pas de produits tout préparés. On fait tout maison.

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Gardes-tu un bon souvenir de tes grossesses ?

J’ai adoré être enceinte ! Mes grossesses ont été un pur bonheur. En revanche, l’accouchement de mon 1er enfant a été très médicalisé : déclenchement, péri, épisio et tout le tralala. Du coup, pour le 2ème, j’ai pris une sage-femme à domicile pour m’aider à aller vers un accouchement moins médicalisé. Mon mari et moi avions même discuté du fait d’accoucher à la maison, mais il n’était pas trop rassuré : les complications éventuelles lui faisaient peur. Nous nous étions donc ravisés sur le fait de le faire à domicile. J’avais choisi l’hôpital auquel était rattaché mon gynéco, un hôpital privé de Niveau 2 avec tout le matériel sur place en cas de problème. L’objectif était un accouchement sans péri.

Quand la date d’accouchement de ma fille a approché, j’ai discuté avec mon gynéco du fait que je voulais un accouchement moins médicalisé que le 1er. Je lui ai dit que je voulais éviter l’épisio, pouvoir choisir ma position pour accoucher et il m’a répondu « C’est moi qui fais le travail donc tu feras comme je te dis de faire ». Il m’a énormément refroidie … Ma sage-femme m’a donc dit qu’elle allait me préparer à gérer mes contractions au mieux pour que je puisse partir à la maternité le plus tard possible et que mon gynéco n’ait pas le temps d’arriver pour faire l’accouchement comme lui le voulait. Mais en fait, elle m’a préparé au mieux pour toute éventualité. Inconsciemment, j’avais envie d’accoucher chez moi.

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Dans quel contexte as-tu accouché chez toi ?

Ma fille était prévue pour le 25 février, mais j’avais très envie d’assister au mariage de ma cousine, prévu le 1er mars. J’ai donc fait une séance d’acupuncture pour essayer d’accoucher avant. L’acupuncteur que j’avais vu m’avait été recommandé par une voisine qui avait accouché quelques heures après sa séance. Mais le lendemain matin, il n’y avait toujours rien de mon côté. J’ai donc repris rendez-vous pour une autre séance la semaine suivante et laissé ma fin de grossesse suivre son cours.

C’était les vacances scolaires : j’étais donc à la maison avec mon fils. Je voulais profiter du fait que la séance n’ait pas fonctionné pour faire des courses afin que mon mari et mon fils aient de quoi manger pendant mon séjour à l’hôpital. Et je voulais aussi aller chez Truffaut pour acheter 2 ou 3 bricoles : des jardinières … J’avais dans l’idée de commencer par Truffaut et d’aller ensuite chez Carrefour.

Mais j’ai eu une 1ère contraction relativement forte en arrivant chez Truffaut. Je me suis dit que j’avais du temps devant moi et que je pouvais aller montrer les poissons à mon fils car il aimait bien les observer. Mais, à ce moment-là, j’ai eu une 2ème contraction, tout aussi forte que la 1ère, et j’ai alors réalisé qu’il n’y avait eu que 5 minutes d’écart entre ces 2 contractions. J’ai quand-même continué à faire mes courses, et j’ai continué à avoir des contractions, toujours aussi fréquentes …

J’ai acheté mes fameuses jardinières. Un employé du magasin m’a alors vue et m’a proposé son aide, m’indiquant qu’il avait son diplôme de 1ers secours. Il m’a aussi proposé d’appeler les pompiers. Je l’ai alors rassuré en lui disant que j’avais le temps de faire mes courses et de rentrer. Au moment où je suis passée à la caisse et là, je commençais à être dans un état second. J’ai expliqué à mon fils qu’on n’allait pas pouvoir aller chez Carrefour car le bébé n’allait pas tarder à arriver. En reposant le chariot sur le parking, j’ai de nouveau eu une énorme contraction et je me suis alors demandée comment le retour à la maison allait se passer.

J’ai envoyé un texto à mon mari pour lui dire de rentrer (il met environ une heure pour arriver en général), et je suis repartie en voiture (j’habite à 5 minutes) en me concentrant et en faisant bien attention. En arrivant à la maison, je me suis rendue compte que mon texto à mon mari n’était pas parti ; je l’ai donc appelé. Il m’a alors dit d’appeler sa mère qui habitait à côté, à 10 minutes. L’idée était qu’elle m’accompagne à l’hôpital et mon mari nous aurait rejoint là-bas.

Une fois rentrée, je me suis installée sur mon ballon de préparation à l’accouchement. J’ai pris mon fils dans mes bras. Il a eu peur car je criais beaucoup (je douillais bien). Mon fils m’a serré très fort. Et il y a alors eu les 10 minutes les plus longues de ma vie, en attendant que ma belle mère arrive. Je ne pouvais plus bouger de mon ballon, avec mon fils. Je n’arrivais pas à m’enlever. J’étais contente qu’il soit avec moi, qu’il y ait quelqu’un. Je n’avais pas conscience sur le coup qu’il avait peur.

Lorsque ma belle mère est arrivée, elle m’a dit tout de suite dit qu’on allait y aller, mais je ne pouvais pas bouger du ballon. Je n’arrivais pas à me lever. Ma belle mère a alors pris l’initiative d’aller chercher un voisin plutôt costaud pour qu’il m’aide à me lever, mais quand je l’ai entendu sur le pas de la porte, je n’avais pas envie de le voir. Je n’avais pas encore conscience que j’allais accoucher chez moi, mais ne voulais pas qu’un voisin soit présent dans un moment aussi intime. Ma belle mère a prévenu mes parents que j’étais sur le point d’accoucher, mais ils ne pouvaient pas venir rapidement : ils habitent à une demi-heure de route. Elle a aussi appelé les pompiers qui m’ont transférée au samu. Le samu m’a indiqué qu’ils allaient m’amener à l’hôpital le plus proche car, visiblement, il ne semblait plus y avoir assez de temps devant nous pour que je puisse aller jusqu’à l’hôpital dans lequel j’étais « inscrite » pour accoucher. Ça m’a déstabilisée car je n’envisageais pas de changer au dernier moment ce qui avait été prévu. Quand j’ai raccroché, j’ai perdu les eaux.

 

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C’est à ce moment-là que tu as su que tu allais accoucher à la maison ?

Oui, et quand j’ai senti que ça arrivait, je me suis déshabillée (juste le bas). J’ai appelé ma sage-femme qui était sur répondeur, pour la prévenir que j’accouchais à la maison. Ma belle mère, en revanche, n’était pas très à l’aise. Je me souviens qu’elle m’a dit « Ah non, Caro, tu ne vas pas me faire ça !? ». Mais c’est allé très vite. Au bout de 2 poussées, ma fille était là. (À 15h00, j’étais à Truffaut et elle a dû naître vers 16h00 – je n’ai pas pensé à regarder ma montre). Je l’ai attrapée. Je n’ai même pas eu le réflexe de regarder si c’était une fille ou un garçon.

Ma belle mère, qui était avec mon fils pendant la naissance de ma fille, s’est rapprochée. Elle a regardé mon bébé, et m’a annoncé que c’était une petite fille !

Je me suis quand-même retrouvée con avec mon bébé car je ne voulais pas la prendre contre moi sur mes vêtements sales. Je l’ai donc tenue entre mes jambes. Ma belle mère a eu l’idée de l’envelopper dans des serviettes. Nous avons ensuite attendu que les pompiers arrivent. Ils ont coupé le cordon, l’ont mise dans une couverture de survie et ont vérifié que tout allait bien. Le samu est ensuite arrivé avec un docteur. Ils m’ont conseillée d’aller à l’hôpital pour la délivrance. Mes parents sont ensuite arrivés. C’était open bar à la maison. 😉

J’ai pu aller à l’hôpital que j’avais choisi au départ. Et au moment où on m’a fait sortir du camion, mon mari est arrivé.

Pendant ce temps-là, ma belle mère est restée pour ranger chez moi et éponger toute l’eau qu’il y avait partout.

Comment se sont passées les suites de couche ?

Quand nous sommes arrivées à l’hôpital, ma fille était en hypothermie ; elle a donc passé 2 heures en couveuse. Ensuite, je l’ai récupérée. La délivrance a eu lieu pendant qu’elle était en couveuse, et on m’a recousue aussi. J’ai eu quelques points de suture mais ça a été beaucoup moins douloureux qu’une épisiotomie.

Le lendemain matin, mon gynéco est venu me voir et il m’a dit « Bah alors ? J’ai appris que tu avais accouché à la maison ! Tu vois, j’aurais dû te faire rentrer 2 jours avant comme ça j’aurais pu t’accoucher correctement. » Il n’avait vraiment rien compris.

Je suis restée à l’hôpital 3 jours pour me reposer un peu et démarrer l’allaitement. Ma fille avait un petit frein de langue et avait du mal à téter. On a donc pris un rdv avec un ORL et après ensuite l’allaitement s’est très bien passé. Je l’ai allaitée pendant 8 mois (et mon fils 6 mois). Et j’ai regretté de ne pas avoir fait plus, pour chacun d’eux.

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Et si c’était à refaire … ?

J’appellerais ma sage-femme 10 minutes plus tôt. Et je préparerais mieux mon accouchement à la maison. Je laisserais mon fils assister à la scène mais on le préparerait mieux au fait que sa maman accouche à la maison …

 

Qu’est-ce que cet accouchement t’a apporté ?

De la fierté, haha ! De la sérénité aussi. Mon corps a beaucoup mieux récupéré, certainement aussi car il n’y avait pas eu de péri. Je réalise à quel point j’avais été vaseuse après le 1er accouchement. Une sensation de moins bien. Là, j’ai récupéré plus vite.

 

Quel conseil tiré de cette expérience as-tu envie de donner à d’autres parents ?

Si l’accouchement se passe par surprise devant un autre enfant, ne pas le forcer à verbaliser sur ce qui s’est passé, mais être prêt à répondre à ses questions quand il en aura : « Quand tu auras des questions, pose-les nous et on essaiera de te répondre au mieux pour que tu comprennes la situation. » C’était un conseil de ma sage-femme, que j’ai trouvé très juste. Et je pense que c’est valable aussi pour tout événement un peu exceptionnel qui peut arriver ou choquer un enfant.

Concernant cet accouchement, j’ai donc attendu que lui m’en parle. Je sais qu’il a eu peur car il voyait que je criais et que j’avais mal. Et par la suite, quand il y a eu des femmes enceintes dans notre entourage, il ne voulait pas leur parler. Donc il a eu un petit choc au départ qui est passé ensuite. Il me semble que ma belle mère en a parlé avec lui avant qu’il vienne me poser des questions. Et je trouve ça bien qu’ils en aient discuté ensemble s’ils en avaient besoin. Je n’ai interdit à personne d’en parler avec lui bien sûr. Ça l’aurait replié sur lui-même.

Aujourd’hui, on en reparle encore souvent. Il sait que lui est né à l’hôpital mais que sa petite sœur est née à la maison.

 

Un bon plan à partager ?

Prendre une sage-femme à domicile. J’en ai contacté une qui pratiquait la méthode de Gasquet via une « maison des sages-femmes » qui se trouvait près de chez moi. Et elle faisait tout : préparation à la naissance, déplacements à domicile, suivi médical … C’est vraiment le pied car elle s’adapte vraiment à toi et il n’y a que toi.

Je n’ai finalement pas réussi à joindre ma sage-femme au moment de la naissance de ma fille. Et j’ai oublié de prendre mon téléphone quand je suis partie à l’hôpital, mais elle a, d’elle-même, appelé l’hôpital pour avoir des nouvelles. Au début, le personnel hospitalier n’a pas voulu lui en donner car elle n’était pas affiliée à l’hôpital, mais elle a insisté pour qu’ils lui indiquent, au moins, si j’allais bien.

Je l’ai eu au téléphone le lendemain de l’accouchement. Elle m’a alors dit « Je savais que vous alliez accoucher chez vous et je vous ai préparée au mieux à cette éventualité ». (Ce qui est dingue, c’est que, de mon côté, je n’avais pas senti mes contractions au départ. J’avais pris ça pour des ballonnements …)

Et elle m’a suivi après par le prado.

 

Que peut-on te souhaiter pour la suite …

Continuer dans la parentalité positive au mieux, et des voyages. Plein de voyages.

 

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Merci beaucoup Caroline de t’être confiée à nous sur cette expérience unique et si personnelle que tu as vécue ! J’espère que ton témoignage pourra être utile à d’autres parents, et leur permettre aussi, peut-être, d’oser s’affirmer face aux médecins qui veulent nous imposer des accouchements qui ne nous ressemblent pas … voire carrément de changer de médecin.

Je vous souhaite à tous un très bon week-end !

À très vite,

Céline.